Louange à Marie pour la célébration de son assomption.
Louange à Marie
pour la célébration de son assomption.
Fête de l'assomption, fête de l'élévation vers Dieu,
Fête de Marie, Mère de Dieu et Mère des hommes.
Ô Marie, fille de Nazareth!
devenue mère du Seigneur,
tabernacle du Très-Haut,
tu as été et reste le lieu de la Rencontre,
en même temps historique et éternelle,
de la vie humaine
avec la vie divine.
En accueillant en tes entrailles
la gestation particulière du Fils Unique de Dieu,
Dieu Lui-même né du Père Unique,
tu as permis l'alliance désormais irréversible
entre l'Eternel et l'homme fini.
Par toi l'être divin est devenu humain,
et l'être humain est devenu divin!
Toi la fille de la chair,
tu es devenue la première Fille du ciel!
Marie reine des Cieux,
astre de nos cœurs,
nous te louons et nous te chantons.
Tu nous a donné Jésus,
et tu nous ouvres le chemin
qui nous conduit jusqu'au Royaume de Dieu.
Par toi est devenu possible
l'accueil de l'Emmanuel dans nos cœurs, dans nos vies.
Par toi s'est accomplie
l'élévation de l'homme
dans la sphère divine.
Avec toi nous sommes arrachés à la terre;
avec toi nous entrons dans les Cieux!
Marie de Nazareth,
jeune Juive de Galilée élue Mère de Dieu,
tu demeures proche de toutes les femmes, de toutes les mères.
Tu restes aux côtés de celles qui pleurent, de celles qui rient,
de celles qui souffrent, de celles qui luttent,
de celles qui sont écrasées par l'injustice ou la guerre,
de celles qui prient et espèrent.
Tu es toujours, Marie, dans les pires lieux du monde,
sur les trottoirs de la prostitution
comme dans les camps de réfugiés.
Pour toi toute femme est une sœur,
qu'elle soit pècheresse ou sainte.
Pour toi tout homme est un fils,
que son visage et sa vie soient dévorés par l'obscurité la plus dense,
ou déjà habités par la lumière divine.
Marie mère aimée de Jésus,
devenue mère de chacun d'entre nous,
nous nous confions à toi.
Parce que nous ne savons pas aimer,
parce que nous ne savons pas prier,
nous avons besoin du secours de ta prière.
Parce que nos cœurs sont trop souvent de pierre,
nous avons besoin de ta présence attendrissante.
Viens, Marie!
cours jusqu'à nous!
comme tu le fis jadis
en te rendant chez ta cousine Elisabeth.
Viens réjouir nos cœurs!
Viens éveiller en nous notre divine humanité!
Christian Delorme
Cuire, le 10 août 2019